Les laiteries ont fixé de manière unilatérale le prix du lait livré par les producteurs au mois de juillet. Ce prix n’a aucun rapport, ni avec la conjoncture très favorable du marché, ni avec le coût de production qui est bien supérieur. De plus, ce prix ridiculement bas est annoncé après la livraison du lait par le producteur à sa laiterie ! Les laiteries se moquent profondément de tout le monde : des producteurs par un prix indécent, mais aussi du Président de la République, du Premier ministre et du ministre de l’Agriculture qui ont tous les trois exprimé leur désapprobation face à cette situation aberrante qui amène un producteur à ne pas connaître le prix de son produit avant même de se le faire enlever ! Devant l’obstination des laiteries, les éleveurs vont donc leur demander de facturer et de payer le lait à hauteur de 40 centimes par litre livré en juillet. Ce prix, basé sur des données de centres de gestion, correspond à un coût de production moyen des exploitations laitières. Le prix de revient de 1 000 litres de lait se décompose aujourd’hui de la manière suivante, pour une étable moyenne produisant 200 000 litres par an :
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