Le 5 janvier dernier, Damien Brunelle, président de France Grandes Cultures (FGC), était invité à la traditionnelle cérémonie de la galette de l’Épiphanie à l’Élysée.
À travers son invitation et son discours officiel, le Président de la République a mis à l’honneur l’ensemble des boulangers et pâtissiers de France ainsi que leur savoir-faire, mais aussi plus généralement toute la filière céréales. Il a ainsi rappelé l’importante hausse des prix des intrants agricoles qui nécessite obligatoirement une répercussion sur le prix du blé payé aux agriculteurs.
Emmanuel Macron a ensuite longuement abordé le sujet de l’électricité, qu’il qualifie de marché « mal fichu », tout en prenant soin de ne pas évoquer la centrale nucléaire de Fessenheim. Dans un contexte où les montants des factures d’électricité explosent, il a ainsi annoncé que les entreprises de moins de 10 salariés pourront renégocier leurs contrats d’électricité et son prix sera plafonné à une hausse qualifiée de raisonnable (environ 40 %, soit par exemple 220 € le Mwh).
Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, a été bien en peine de confirmer à Damien Brunelle si les agriculteurs étaient concernés par ces mêmes mesures. Le président de FGC a donc directement interrogé Emmanuel Macron qui s’est montré très sûr de lui : toutes les entreprises de moins de 10 salariés sont concernées.
Chaque préfecture assurera le service après-vente de cette mesure puisque le chef du Gouvernement a fait lui-même les frais de l’inadaptation des multiples numéros verts.
Les représentants des boulangers présents, et avec lesquels FGC a pu échanger, étaient certes inquiets sur le prix de l’électricité, mais aucunement prêts à se lancer dans un mouvement de grève ou de manifestations.
Par ailleurs, FGC en a profiter pour rappeler les difficultés rencontrées par les structures d’irrigation collectives qui ne rentrent pas correctement dans ces dispositifs d’aide et qui connaissent des prix de l’électricité prohibitifs.
