L’obésité est devenue un problème de santé publique majeur. Son responsable : la malbouffe, avantagée par son rapport prix/calories…
Il suffit en effet de 1,60 € en malbouffe pour consommer 1 000 kilocalories, alors que 4 € sont nécessaires en F&L et 4,60 € en viande. Comme les consommateurs sont très sensibles aux variations de prix de la malbouffe, des chercheurs ont pensé à les augmenter par une taxe. Ils estiment qu’une taxe de 5% entraînerait une diminution de 2% de l’obésité chez les adultes et de 2,5% chez les enfants. Une contrepartie qui pourrait être à l’avantage des F&L, si cette taxe était reversée en subvention pour diminuer leur prix. Comme les dépenses en F&L sont moins sensibles aux variations de prix, il faudrait massivement les subventionner pour obtenir un résultat notable. Ceci confirme que le facteur du prix est essentiel pour le consommateur. Pourtant, on sait que le prix qui est payé aux producteurs de F&L est faible. Il n’est pas souhaitable d’introduire de nouveau des compensations à la baisse des prix. Notre proposition en faveur du coefficient multiplicateur est donc une des réponses aux problèmes de l’obésité. A quand son expérimentation ?
