La présence de la CR sur le stand d’Interfel a permis de rencontrer de nombreux politiques et de passer des messages :

Avec Guillaume Garot, Gérard Menuel et Bertrand Pancher, il a été rappelé que la contractualisation obligatoire est inapplicable aux fruits et légumes frais. Il a aussi était question des problèmes liés à la concurrence déloyale des ventes au déballage ainsi que de la complexité typiquement française qui nuit à la mise en place du programme européen « Un fruit à la récré ».

Avec Christian Estrosi, favorable à un étiquetage des marges et aux circuits courts, la CR a soutenu les grossistes qui ont rappelé que les « intermédiaires » d’une filière aussi délicate ne sont pas à bannir.

Avec Harlem Desir, la surtransposition française des normes européennes a été pointée du doigt, ainsi que le droit de la concurrence qui interdit de valoriser la production locale ! Rappelant au passage que tout ceci concourt à l’hémorragie des producteurs français de fruits et légumes.

Avec l’équipe agricole de Jean-Luc Mélenchon, Jean-Louis Ogier a rappelé qu’avant les produits phytosanitaires, les années de disettes étaient habituelles alors qu’aujourd’hui la France n’en connaît plus, que les producteurs ont largement diminué leur consommation de PPP et qu’aujourd’hui ils utilisent de manière habituelle des produits homologués en agriculture biologique

Devant Bruno Le Maire, qui parlait de l’importance de maintenir des volumes, la CR a rappelé que les revenus étaient essentiels

Devant Marine Le Pen, malgré qu’elle souhaite mettre les interprofessions comme socle du fonctionnement de sa politique agricole, les débats ont été vifs avec la grande distribution et la fédération des producteurs de fruits car elle envisage de taxer les emplois de main-d’œuvre étrangère, essentielle en fruits et légumes.

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