Le syndicalisme généraliste représentatif, dont la CR fait partie, n’a pas été convié à la réunion de ce mercredi 26 mars sur la réforme de la gouvernance de la filière « fruits et légumes » (F&L) convoquée par le Directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture. Seules la FNPL et la FNPF, émanant du syndicalisme majoritaire, y ont été invitées. Il est regrettable que le pluralisme syndical soit ainsi régulièrement méprisé sous prétexte que la CR n’a pas de « syndicat spécialisé » F&L.

Le projet de réforme proposé par le ministère ne tient toujours pas compte des producteurs indépendants qui représentent plus de 50% des volumes commercialisés ! Il existe en France des exploitations spécialisées qui commercialisent des quantités importantes de produits auprès de grossistes, détaillants ou exportateurs. Il est dommageable qu’elles soient systématiquement écartées des réflexions sur le secteur.

Ce n’est pas en oubliant plus de la moitié de la production française que le système des « organisés », aujourd’hui en échec, progressera. Il est indispensable de créer un projet établissant une véritable synergie entre tous les acteurs de cette filière en danger. Il ne s’agit pas ici de distribuer des aides, mais de créer un réel programme avec des perspectives pour toutes les entreprises, afin qu’elles puissent retrouver un revenu et des perspectives d’avenir.

La CR a du s’imposer pour présenter ses propositions aux ingénieurs chargés de cette réforme. Elle ne figure pas comme syndicat participant aux instances, présenté à Viniflhor le 18 mars dernier. Pourtant, la CR a largement fait la preuve de sa compétence et de son intérêt pour la filière F&L, tant par son assiduité aux réunions que par la pertinence de ses nombreuses propositions.

Dans la même catégorie

Fruits et Légumes
Fruits et Légumes
Économie
Fruits et Légumes