Le journal de TF1 du 19 avril 2007 à 13 heures a de nouveau relancé la polémique du prix des fruits et légumes, en indiquant que ce prix est aujourd’hui trop élevé et que le consommateur ne peut pas en consommer tous les jours. Si on appliquait ce raisonnement au carburant, suite aux dernières hausses de prix, les routes devraient être désertes !

Plutôt que de diffuser des reportages tape à l’œil, les journaux télévisés feraient mieux d’informer les consommateurs et de leur faire savoir que :

  • Les producteurs de fruits et légumes vendent à l’heure actuelle leur production au même prix qu’il y a trente ans, alors que pendant ce laps de temps leurs charges ont considérablement augmenté ;
  • Les prix de ces produits sont multipliés jusqu’à 10 fois entre le producteur et le consommateur, parfois en quelques heures ; la salade achetée 15 centimes au producteur et vendue 1 € au consommateur en est un bon exemple ;
  • Les dépenses alimentaires représentent aujourd’hui moins de 15% du revenu des ménages contre 50% il y a trente ans ;
  • Les importations de fruits et légumes sont en constante augmentation et pénalisent l’écoulement de nos productions de qualité.


Actuellement, les producteurs n’arrivent plus à vivre dignement de leur travail et les consommateurs peinent à acheter des produits frais. Cependant, entre ces deux maillons de la filière, nombreux sont les intermédiaires qui tirent profit de la situation.

Pourtant, la CR a proposé et obtenu la mise en place d’un coefficient multiplicateur, lequel, permettrait un contrôle des marges prises par les intermédiaires et aurait pour conséquence un prix rationnel payé par le consommateur et une juste rémunération des producteurs.

Bien que prévue par la loi l’application de ce coefficient n’est toujours pas une réalité. La CR et sa section Fruits et Légumes se demandent pourquoi tant tarder à l’essayer.

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