Le projet d’arrêté relatif à la lutte contre la Sharka comportant des incohérences pénalisantes, la CR a transmis au ministère des remarques visant à l’améliorer, notamment concernant :

- le flou quant-aux conditions d’indemnisation en cas d’arrachage. Il ne faudrait pas qu’une partie des producteurs se voient exclus de l’indemnisation, alors que la Sharka touche tous les producteurs ;

- les risques quant à la biodiversité. Il ne serait plus possible d’utiliser des greffons en provenance des vergers, entrainant ainsi la disparition de nombreuses variétés. De plus, les greffes à but professionnel seront soumises à déclaration alors que les greffes à but personnel nécessiteront une autorisation.

- l’insécurité juridique pour les professionnels en raison d’imprécisions telles que les délais d’arrachage d’arbres contaminés qui varient d’une ligne à l’autre du projet d’un délai flottant de 10 jours à une date buttoir au 31 octobre.

La CR espère que le ministère tiendra compte de ses observations. Il est plus que temps de mettre en place un projet adapté à la filière : chaque année les arrachages drômois entrainent la disparition de 5% du verger national de pêchers !

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