Tailles, soins végétatifs, éclaircissage, etc. Tout ce patient travail pour finalement, à la veille de la récole, couper les arbres à la tronçonneuse. Et voilà des années de labeur anéanties !

Dans la Drôme, ce sont 600 ha de vergers qui doivent disparaître. La lutte contre la sharka  tourne au massacre du verger. Et malheureusement, ce ne sont pas les 5 000 euros d’aide par hectare qui couvriront les coûts de culture et d’arrachage.

Les producteurs sont désemparés, car bon nombre d’entre eux savent que l’on ne peut pas éradiquer cette maladie, qui touche tous les prunus (abricotiers, pêchers, cerisiers, pruniers, etc.). D’autant moins avec l’interdiction croissante des produits de traitement.

Que font nos instituts de recherche et en particulier l’INRA, dont il est souvent dit qu’il pourrait être à l’origine de la dispersion de cette maladie ? Cherche-t-on d’autres pistes de lutte que cet abattage radical, qui transforme nos vergers en déserts ?...

Au vu des rapports publiés et des conclusions des réunions où certains professionnels siègent, on finit par se demander si on ne cherche pas à éradiquer les producteurs, plutôt que la maladie ?

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