Deux ans après avoir découvert des poires d’Argentine dans le Super U à proximité de chez lui, Joris Miachon, président de la Coordination Rurale de la Drôme et arboriculteur, a eu la surprise de trouver une nouvelle fois des poires de diverses origines dans le Leclerc à proximité de son exploitation. Alors qu’il est en pleine récolte et que la région est productrice de poire, cette découverte est un véritable affront qu’il n’a pas hésité à partager sur les réseaux sociaux.

Sur six plateaux un seul d’origine France, tout le reste provient d’Argentine, d’Afrique du Sud, du Portugal, de Belgique et d’Italie. Quel est le coût énergétique de toutes ces importations ? A l’heure où on parle de préservation de l’environnement, de souveraineté alimentaire, et autre, il serait plus judicieux d’aller chercher des poires à quelques kilomètres de là, chez les producteurs locaux !

« Voir dans les rayons des poires qui ont parcouru des milliers de kilomètres alors qu’il y en a dans nos vergers, est totalement inadmissible ! » s’insurge Joris. « Est-ce de la provocation de la part de ce Leclerc ? Mettre en avant l’agriculture française et locale dans leur campagne de publicité, mais ne pas l’appliquer dans les rayons est d’une incohérence folle ! De tels agissements vont finir par signer notre disparition. »

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