Jeudi 14 mars, la section dégâts de gibier de la CR a été auditionnée par Anne Chain-Larché et Pierre Cuypers, sénateurs de Seine-et-Marne.

La CR a rappelé son souhait d’intégrer le conseil d'administration du prochain Office français de la biodiversité qui regroupera l’AFB (ONEMA) et l’ONCFS. Vu son importance pour la biodiversité, l’agriculture ne doit pas être sous-représentée dans cet OFB !

Pour mieux réguler, il faut imposer aux FDC une obligation de résultat et ne surtout pas leur confier la gestion des plans de chasse. Ce serait donner les clés de la maison à un pyromane ! Le préfet doit retrouver un rôle central !

Il faut interdire et réprimer par la loi les importations et lâchers de sangliers. Il ne saurait être question de clôturer les parcelles agricoles pour régler le problème, sachant que cela va à l’encontre de la trame verte et bleue (libre circulation des espèces) qui est un objectif poursuivi par l’AFB-futur OFB.

Coté indemnisation, la CR veut à la place des barèmes (ou en complément) la prise en compte du prix réellement payé à l'agriculteur, justifiable sur la base de factures.

La gestion adaptative des espèces, prévue dans la loi, doit inclure les espèces protégées qui causent des dégâts (ex : choucas, loup…).

Enfin, la CR a demandé que les contrôleurs de la police de l’eau placent leur arme dans un boîtier sécurisé, avant d’effectuer le contrôle chez l’agriculteur, dont il faut par ailleurs mieux respecter le droit de propriété. Les contrôles doivent être pédagogiques, pour renouer un dialogue de confiance entre agriculteurs et biodiversité.

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