La Coordination Rurale (CR) sollicitée à différents niveaux par les fédérations de chasse pour participer à des rassemblements régionaux de défense des chasses traditionnelles, a répondu présente. Au regard des dégâts occasionnés par la faune sauvage sur nos récoltes, la section Dégâts de gibiers de la CR considère que la chasse, quand elle est bien pratiquée, contribue et est indispensable à la régulation des écosystèmes et à la protection de nos productions. Inversement, les chasseurs sont dépendants de notre entretien des paysages et des activités agricoles pour abriter le gibier et leur fournir des territoires de chasse.

Étant donné que la chasse est une pratique qui, avec l’agriculture, contribue à l’identité rurale, et que ces deux activités sont intrinsèquement liées, la section Dégâts de gibiers a convié, suivant les contextes locaux, les adhérents et sympathisants de la CR à se joindre aux chasseurs, de façon visible et identifiée.

Ainsi, les chasseurs rejoints par les pêcheurs, agriculteurs, forestiers, propriétaires ruraux, professionnels du cirque et soutenus par de nombreux élus locaux ou responsables politiques, ont pu d’une seule et même voix défendre la ruralité dans son ensemble.

En effet, les acteurs des territoires ruraux sont violemment et injustement attaqués comme ils ne l’ont certainement jamais été auparavant : - Intrusions sur les propriétés privées (forêts, surfaces agricoles, fermes…) ; - Dégradations et destructions de bâtiment et de matériel ; - Vols d’animaux, actes de violences physiques et morales ; - Campagnes de propagande antispéciste, groupes éco-terroristes agissant en quasi impunité ; - Projets de loi induisant à terme à la suppression de l’élevage, de la chasse, de la pêche, du cirque avec animaux, des sports équestres et la détention d’animaux de compagnie ; - Insultes, voies de faits et agressions sur des chasseurs, des agriculteurs, des sylviculteurs ; - Harcèlements juridiques d’associations ultra-minoritaires contre la nécessaire régulation de la faune portant atteinte aux activités économiques, aux biens et aux personnes.

Le manque flagrant de défense de ces dossiers par nos ministères de tutelle d’un point de vue législatif ou devant les tribunaux est un aveu flagrant d’abandon du monde rural et de ses modes de vie. Fiers de nos savoir-faire et persuadés que la ruralité est une chance pour la France et ses territoires, nous revendiquons le maintien de nos activités, de nos modes de vie et de la gestion actuelle des paysages et de la biodiversité qui font la richesse de notre pays et son avenir.

Les manifestations auxquelles ont pu se joindre certaines CR départementales ont débuté le 17 Septembre 2021 à Orléans (environ 200 participants) et à Dijon (environ 450 participants).Elles se sont poursuivies le 18 septembre 2021 : environ 16 000 participants à Mont-de-Marsan , 12 000 à Amiens, entre 4 000 et 5 000 à Forcalquier, Caen et Redon. Ainsi, ce sont plus de 42 000 campagnards à faire résonner fièrement leur engagement quotidien au service des territoires. À Redon, Catherine Laillé, de la Coordination Rurale, pestait contre « les végétariens et les vegans qui n’ont pas à faire la police de l’alimentation ». « On se sent abandonnés par notre gouvernement et nos élus… », a-t-elle lancé. Soulignons que ces rassemblements d’envergure se sont déroulés sans aucune animosité ni débordement. Il s’agit d’un avertissement à l’attention de Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, qui sera suivi d’une manifestation parisienne le 05 mars 2022 avec la mobilisation de 200 000 personnes ! "Soyons fiers de notre ruralité et défendons ses acteurs ! " L. Deneuville

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