Interdiction des néonicotinoïdes : Comment Gérer le Bordel ?
Alors que le conseil stratégique NNI devait se réunir aujourd'hui pour voter la reconduction des néonicotinoïdes, l’enrobage de semences de betteraves avec ces produits vient d'être interdit par une décision de justice européenne.
Alors que le plan national pour la recherche et l’innovation (PNRI) devait permettre de trouver des solutions suite à l’interdiction des néonicotinoïdes pour la betterave, et tandis que ce plan a été abondé de 7 millions d'euros de deniers publics, il arrive sans surprise aux conclusions (annoncées par la CR dès le début, quel gaspillage !) qu'il n'y a pas d'alternatives efficaces aux NNI.
Pendant ce temps, on constate que la CGB et l'ARTB (2 structures composées des mêmes salariés et dirigeants) s’étaient engagés, moyennant finance, bien sûr, à nous expliquer comment se passer des NNI en 2024 avec des réunions et démonstrations aux champs en automne 2023 ! Auront-ils besoin d’une rallonge financière du PNRI afin de pouvoir accélérer leur communication dès ce printemps ?
Sur ce dossier, la Coordination Rurale a demandé avec constance que le débat soit orienté sur la recherche de prix rémunérateurs, seule et unique condition au maintien d’une filière betteravière française forte et structurée.
Pour couronner le tout, la CGB prétend représenter TOUS les betteraviers en refusant la pluralité dans l'interprofession betteravière et en s'accrochant à ses postes, sans doute y a-t-il des choses à cacher dans sa gestion des relations avec les industriels !
La CR, peut se targuer d’avoir défendu avec succès une meilleure rémunération des betteraves, ce qui met aujourd’hui une certaine pagaille chez les coopératives, obligées de s'aligner sur les prix du privé. La CR n’a pas de conflits d'intérêts : la défense du revenu des betteraviers reste la priorité !