Ces derniers mois, les coûts de l’énergie, et plus particulièrement de l’électricité, ont fortement augmenté ayant ainsi un impact direct sur les exploitations de fruits et légumes et sur les consommateurs. Leur pérennité est fortement mise à mal et la Coordination Rurale (CR) craint que certains agriculteurs vont devoir, malheureusement, mettre la clé sous la porte.
Les producteurs de fruits et légumes essuient de nombreuses crises depuis ces dernières années : le gel, la grêle, les fortes chaleurs et la sécheresse cet été… Tous ces événements ont fragilisé les exploitations, et les augmentations des coûts de l’énergie, en plus des autres augmentations, auront pour conséquence la faillite de nombreuses exploitations.
« La rentabilité du stockage des fruits, comme la pomme, va diminuer et la Coordination Rurale craint que certains décident de déstocker durant l’hiver pour limiter les coûts », déclare Sébastien Héraud, responsable de la section Fruits et Légumes de la CR. « La solution pour pallier ces augmentations serait d’augmenter les prix de vente, mais dans un contexte inflationniste et la difficulté dans laquelle se trouvent certains ménages, les fruits et légumes vont-ils se vendre ? Des solutions existent pourtant : il faudrait ne pas indexer le prix de l’électricité sur le coût du gaz et ne pas mettre notre production excédentaire en électricité dans le pot commun européen. »
