L’apiculture biologique est soumise à de multiples contrôles, sur lesquels les professionnels n’ont aucun recours et aucun droit de regard. C’est en conscience et avec la plus grande rigueur que les apiculteurs bios abordent chaque saison. Il suffit que les analyses détectent une quelconque substance prohibée par les chartes, ou qu’un élément dépasse les normes d’un seul microgramme et toute la production est déclassée. Dans ces conditions, pourquoi s’acharner à exiger plus ?

Lors des débats sur l’apiculture biologique, la section s’est opposée à la surenchère des exigences qui n’apportent rien à la qualité des miels, mais traduisent des positions dogmatiques.

Au regard des textes, le miel est certifié bio, si les ruchers sont situés de telle façon que, dans un rayon de 3 km autour de son emplacement, les sources de nectar et de pollen soient constituées essentiellement de cultures produites selon les règles de l’agriculture biologique ou d’une flore spontanée ou de cultures traitées au moyen de méthodes ayant une faible incidence sur l’environnement.

Dans ce contexte, si des apiculteurs ignorent les règles et ne font faire aucun contrôle, ils trompent les consommateurs. C’est un problème d’étiquetage. Durcir la réglementation sur le bio ne résoudra rien et ne pourra mettre fin à ce type de comportement. L’unique résultat tangible d’une telle politique sera la disparition des exploitations apicoles bios. Pour la section Apiculture de la Coordination Rurale, l’aggravation des contraintes des apiculteurs professionnels bios n’est pas la solution au problème.

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