La Coordination Rurale prend acte de la décision du comité permanent de la
convention de Berne qui modifie le statut de protection du loup.
Cette avancée vient couronner un premier succès obtenu avec l’élaboration du nouveau Plan
National d’Actions 2024-2029 sur le loup et les activités d’élevage au début de l’année 2024.
Ensuite, l’Union européenne a décidé d’inscrire la révision du statut de protection du loup à
l’ordre du jour du comité international de la Convention de Berne avant d’être adoptée ce mardi 3
décembre. Une cohabitation rapprochée telle qu’elle nous est imposée n’est plus tenable au
risque de voir disparaître l’élevage plein air pourtant reconnu pour ses nombreuses vertus
environnementales.
La Coordination Rurale tient à rappeler son engagement total pour la préservation des élevages
français.
Bien que cette décision marque une étape importante, le chemin reste encore long avant de
retrouver un climat apaisé dans nos zones d’élevage plein air. Il passera du statut d’espèce
“strictement protégée” à “protégée”. Cette décision devrait permettre de généraliser les
possibilités de tirs selon des règles qui devront être déterminées nationalement.
Pour la Coordination Rurale, le combat continue.
Les modalités d’application de cette décision représentent un enjeu capital pour l’élevage français
et la Coordination Rurale sera force de propositions et d’actions. Au sein de l’Union européenne,
la décision devra encore être transposée dans la directive habitat et nous y veillerons.
Nous avons toujours pensé qu’une coexistence avec le loup était possible à l’ échelle du continent
européen à condition qu’il soit cantonné aux grands espaces sauvages.