À part une aide pour les éleveurs les plus concernés par l'achat d'aliment, dont les détails seront précisés lundi, il n’existe aucune mesure spécifique au secteur agricole. Les agriculteurs sont au même régime que les autres professions et les particuliers sur le carburant ! L’alimentation n’est donc visiblement pas considérée comme un secteur stratégique !

GNR et gaz : le compte n'y est pas Les mesurettes annoncées ne répondent pas à la situation d’urgence, et ne couvrent pas les besoins énergétiques immédiats nécessaires pour continuer l’activité de production. C’est à se demander si le gouvernement a réellement pris la mesure de l’impact de la guerre en Ukraine sur l’agriculture française ! Ce manque de considération risque d'attiser la colère et l’incompréhension des agriculteurs.

Aucun frein à la production ne sera levé « Avec les mesures annoncées nous arriverons au mieux à maintenir notre production française, alors qu'on entend qu'on est au bord d'une crise alimentaire mondiale et que de nombreux pays vont souffrir du manque de blé notamment. Nous sommes bridés dans notre capacité à produire, pourtant de nombreuses décisions efficaces, rapides et gratuites proposées par la CR sont possibles. Laissez-nous participer à l'effort de guerre ; laissez-nous travailler en nous permettant d’utiliser les outils et les surfaces pour le faire. », affirme Bernard Lannes, président de la Coordination Rurale.

La Coordination Rurale regrette la faiblesse de ce plan de résilience qui n’est pas à la hauteur de la crise et bien en deçà des propositions listées dans son plan d'action. Ce dernier comprend une série de mesures fortes à effet immédiat que l’État devrait prendre pour permettre aux agriculteurs français de continuer à produire.

Cliquez ici pour consulter le plan d’action de la Coordination Rurale.

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