La Coordination Rurale interpelle les députés

Alors que le Sénat avait voté très largement la proposition de loi Duplomb-Menonville sur la suppression de contraintes en matière d’agriculture, une partie des députés ont massacré le texte en commission développement durable de l’Assemblée nationale.

Préservation et accès à l’eau pour les cultures et les animaux, protection des cultures, gestion des phytos, missions de l’OFB, gouvernance de l’ANSES… Le texte qui arrive en séance à l’Assemblée le 26 mai est une catastrophe pour notre agriculture. Un an après nos grands mouvements « Bonnets jaunes » de février 2024, rien de tangible n’a été obtenu, pire des députés proposent de nouvelles contraintes alors que la situation est très dure dans nos campagnes.

Nous confirmons notre appel à la mobilisation des agriculteurs jusqu’à l’examen final du texte pour faire entendre raison à nos députés. Nous proposerons aux députés d’adopter nos propositions d’amendements, notamment pour infléchir la position de la commission du développement durable qui propose un moratoire de dix ans sur les réserves d’eau. Sa présidente, Sandrine Le Feur, elle-même agricultrice souhaite-t-elle demain encore plus d’importations de produits agricoles et alimentaires ?

Dès le vendredi 23 mai, la Coordination Rurale va aller à la rencontre de l’ensemble des parlementaires sur le terrain

Travaillant sur le fond depuis des mois, la Coordination Rurale a réuni jeudi 15 mai une trentaine de députés, de toutes tendances politiques, « pour leur faire part de sa position constante quant aux mesures de bon sens à prendre d’urgence pour sauver les nombreuses exploitations agricoles, et leurs potentielles reprises par des jeunes, dont la pérennité est aujourd’hui sérieusement menacée », précise Véronique Le Floc’h, présidente de la Coordination Rurale.

La Coordination Rurale va également proposer aux députés et aux sénateurs de s’associer à la demande non partisane de Référendum d’Initiative Partagée en faveur de la souveraineté alimentaire nationale. Chaque député et chaque sénateur pourra prendre position clairement sur la défense concrète et tangible de notre souveraineté alimentaire française, sur le laissez-faire ou pas des importations déloyales et non conformes, sur sa vision de notre modèle national économique et social face à une mondialisation sans âme qui menace la santé des Français et un million d’emplois dans nos fermes.

 

 

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