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La production ovine en France subit une crise sans précédent : les moutons et leurs éleveurs sont tout bonnement en train de disparaître de nos paysages…
Une nouvelle charte ovine pour « sauver » les producteurs de moutons a été mise en place ! Ce ne sont en fait que de nouvelles exigences et contraintes pour les éleveurs, sans aucune réelle volonté de sauver la production ovine.

Le prix des agneaux ne cesse de chuter, la rentabilité est inexistante. La faute à qui ? La consommation ne serait pas, soi-disant, au rendez-vous ! Pourtant :

  • les volumes d’importation, notamment de Nouvelle Zélande, ne font que progresser ;
  • la traçabilité (imposée aux producteurs français) est inexistante sur les étals et le consommateur ne sait que rarement la provenance de la viande : ainsi, la viande néo-zélandaise conservée sous vide est vendue comme « fraîche » et il n’est pas rare d’observer la très faible part voire l’absence totale de viande ovine française ou européenne dans les rayons des magasins.


Les consommateurs ont le droit d’être informés et de choisir. Encore faut-il qu’ils aient effectivement le choix et qu’ils soient réellement informés ! Les contraintes et contrôles ne doivent pas peser uniquement sur les producteurs.

La production ovine, qui contribue largement à l’aménagement du territoire et représente le dernier rempart contre la désertification, est en péril. Il est urgent que les pouvoirs publics agissent. Pouvons-nous espérer qu’un jour nos élus comprennent que seul un prix rémunérateur sauvera les agriculteurs ?

Il faut revenir à la préférence communautaire qui garantira ce prix rémunérateur à la production et sauvera une profession en voie d’extinction. Les éleveurs attendent du nouveau gouvernement qu’il fasse valoir cette position à Bruxelles et qu’il adopte dès maintenant des mesures énergiques pour rendre des perspectives aux éleveurs sinistrés et désespérés, mais qui ne croient pas à la fatalité.

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