La Coordination Rurale estime que l’Agence bio doit conserver tous ses crédits et ses missions et doit rester indépendante.

L’amendement porté par le Sénateur Duplomb au Projet de loi de finances 2025 et adopté par le Sénat, devait procéder à des annulations de crédits et supprimer la subvention pour charges de service public de l’Agence bio.

Dans un premier temps, si l’analyse financière paraissait louable en termes d’économies en ces temps de rigueur budgétaire, s’en tenir à des considérations uniquement comptables revient cependant à faire fi de la particularité de cette petite agence. L’ensemble des professionnels de l’agriculture bio y siège : c’est une exception qui fait sa force.

Mais dans un deuxième temps, il n’apparaissait pas judicieux, alors que l’agriculture bio peine à se maintenir en France, de se priver de personnels compétents et de transférer ses missions à d’autres organismes (France Agrimer, Ministère de l’agriculture). D’autant plus que l’Agence bio n’est pas qu’une simple structure de répartition de l’enveloppe budgétaire.

Cela n’empêche pas d’avoir une réflexion sur les coûts de fonctionnement et de chercher à les optimiser, mais la voie retenue de la suppression sèche est brutale était contre- productive.

« La Coordination Rurale se réjouit du positionnement raisonnable du gouvernement qui décide de maintenir l’Agence bio avec qui nous travaillons en bonne intelligence. » Frank Olivier, responsable de la section bio de la Coordination Rurale.

 

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