Lors du dernier groupe de travail du Comité de rénovation des normes agricoles spécifiques aux produits phytosanitaires, Daniel Roques, représentant la Coordination Rurale et président de l’association Audace, a fait remonter une trentaine de dysfonctionnements des services de l’Anses.

L’intérêt d’une telle démarche est d’obtenir des réponses, faire avancer les dossiers et réduire les impasses techniques pour les agriculteurs. Ces dysfonctionnements concernent aussi bien les produits utilisés en agriculture conventionnelle qu’en agriculture biologique.

Parmi les dysfonctionnements, CR-Audace a soulevé les délais extrêmement longs pour obtenir les autorisations pour les produits de biocontrôle, la difficulté d’obtenir une autorisation pour les usages mineurs (alors que le produit est déjà autorisé dans un autre État membre), une reconnaissance mutuelle quasi impossible dans des conditions normales, ou encore un manque de communication de l’Anses pendant toute la durée d’évaluation d’un produit, ce qui fait perdre un temps considérable pour des produits que les autres États membres peuvent avoir sans difficulté.

« Les agriculteurs sont sans alternatives économiquement fiables pour trop de problèmes sanitaires et se retrouvent en porte-à-faux face aux injonctions de la société. C’est un comble de voir notre propre administration freiner les obtentions des autorisations de mise sur le marché (AMM) », s’indigne Max Bauer, secrétaire général adjoint de la CR.

L’Anses sera présente au prochain comité et CR-Audace qui n’a aucune réponse de l’Agence depuis plus de 2 mois, espère des avancées rapides.

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