Créée en 2019 au sein de la gendarmerie nationale, la cellule Déméter a pour objectif de prévenir les infractions sur les exploitations agricoles. Différentes organisations environnementalistes et animalistes espéraient sa dissolution.

Des entraves en constante augmentation

Les entraves à l’exercice de la profession agricole s’intensifient, tant en nombre qu’en ampleur : vols, intrusions illégales, saccages de plantations, dégradations de biens tels que des retenues d’eau, etc. Aucun agriculteur n’est à l’abri d’en être victime sur son exploitation.

Une cellule confirmée

Des recours avaient été déposés par plusieurs associations animalistes et environnementalistes à l’encontre de la cellule Déméter, dans l’espoir de dissoudre cette dernière. Par un jugement du 1er février 2022, le tribunal administratif de Paris n’a pas dissout la cellule. Il a confirmé sa compétence en matière de renseignement et d’information dans le but notamment de déceler et de prévenir toute menace susceptible de porter atteinte à l’ordre public et il a réduit son périmètre à celle-ci.

Liberté d’expression oui, impunité non !

La liberté d’expression est évidemment un droit fondamental qu’il convient de protéger, mais les intrusions illégales, les menaces et la diffamation sont des infractions répréhensibles ; la cause « idéologique » ne saurait permettre à des activistes de pénétrer illégalement dans des exploitations dans le but d’y commettre des infractions.

Par ailleurs, la Coordination Rurale compte sur les parlementaires pour que le renforcement de la protection des lanceurs d’alerte en cours de discussion n’encourage pas des tentatives de déstabilisation des acteurs agricoles et agroalimentaires français, en permettant à des militants de pénétrer illégalement dans des exploitations agricoles en toute impunité.

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