Madame Pompili, ministre de la Transition écologique, vient encore une fois de commettre l'irréparable. Les réserves d'eau nuiraient, selon elle, à l'environnement ! Mais en parallèle, elle relance un programme nucléaire sur les bases d'un EPR qui ne fonctionne pas, elle subventionne des nouvelles lignes TGV, soit des milliards d'euros et 3 000 hectares de terres agricoles artificialisées pour gagner quelques minutes de temps de trajet. Elle subventionne également la destruction de 1 000 hectares de forêts pour installer des panneaux solaires, mais elle n'exige pas la mise aux normes des rejets urbains qui polluent toutes les rivières jusqu'à la mer. Elle fait détruire des barrages hydroélectriques au moment où nous avons besoin d'eau et d'énergie propre, elle fait détruire les digues qui régulaient le débit des rivières et évitaient ainsi les inondations et les sécheresses. Elle protège les loups qui massacrent les troupeaux, mais elle laisse brûler les parcs naturels par manque d’entretien. Elle vante les zones humides, mais fait détruire les digues qui retiennent l'eau. La liste pourrait être encore longue, hélas, mais je pense que nous avons tous compris le « bon sens » dont fait preuve notre chère ministre de la Transition écologique...

Les réserves collinaires existent depuis des décennies parce que c'est le moyen le plus simple et le plus économique d'éviter les inondations et les sécheresses, on peut même y ajouter des turbines pour fournir de l'énergie. Retenir en amont pour ne pas inonder en aval, cela représente des millénaires de bon sens, ruiné en quelques années par l'administration française au nom d'une soi-disant continuité écologique qui n'existe plus ! Les « extra-terrestres » parisiens n'ont pas les pieds sur Terre et mettent en danger la France et les français. Il faut que ça cesse et vite !

Un pays sans eau, c'est un désert pour le climat et la biodiversité. Une agriculture sans eau, c'est la famine pour l'Humanité ! Laurent DENISE

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