Le blaireau engendre de nombreux problèmes dans le département, tant sur les productions animales que sur les productions végétales. Les dégâts qu'il commet ne sont pas indemnisables par la Fédération Départementale des Chasseurs de Corrèze. Ils ne sont pas non plus assurables.

 

Dans le domaine des productions animales, le blaireau est souvent pointé du doigt pour son implication dans la transmission de la tuberculose bovine. Dans de nombreux départements (Pyrénées-Atlantiques, Ardennes, Charentes, Dordogne, Côte D'Or, …), il a été mis en évidence l'existence de cette maladie au sein de la population de blaireaux et peut donc transmettre la maladie ou constituer un réservoir bactérien. Les cas avérés de tuberculose bovine, ou même les suspicions, dans les cheptels sont très pénalisants pour les éleveurs (abattage d'animaux, voire du troupeau, interdiction de commercialisation des animaux ou du lait cru, …).

De plus, même si les indemnisations accordées aux éleveurs nous apparaissent trop faibles, le budget qui y est consacré est important, et en l'absence de nouveaux cas de tuberculose, pourrait être redéployé sur de nouvelles priorités.
Voila le paradoxe : il vaut mieux abattre un troupeau complet qui a demandé des années de travail, de génétique, de sélection,… plutôt que de réguler cet animal.

En France, le blaireau est classé gibier mais cet animal sort souvent la nuit et il est pratiquement impossible à réguler en action de chasse, sauf par déterrage. De plus, les chasseurs sont de moins en moins nombreux et moins attirés par un gibier non comestible.

Aussi, la Coordination Rurale de Corrèze a demandé au Préfet de :
- solliciter le Ministère de l'Environnement afin de faire reconnaître le blaireau comme espèce envahissante et de le classer nuisible par arrêté ministériel,
- mettre en œuvre tous les moyens à sa disposition pour augmenter les prélèvements de blaireaux sur le département.

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