En ces temps difficiles pour l’agriculture et les agriculteurs, il est vrai que la tension monte dans nos campagnes.

Il est urgent de se demander pourquoi !

Pressés de toutes parts par des contraintes administratives, environnementalistes et économiques toujours plus dures et face à des prix mondialisés qui ne couvrent pas leurs coûts de productions, les agriculteurs français craquent.
Ils manifestent leur colère et leur désarroi comme ils le peuvent, faisant parfois preuve d’une rugosité dans leurs propos dans le but de créer un électrochoc auprès de nos concitoyens.

La secrétaire nationale d’EELV se plaint de l’accueil qui lui a été réservé dans le Lot-et-Garonne. Mais qui sont réellement « les bourrins » ?
Est-ce les agriculteurs exaspérés qui tentent encore de nourrir la population ou les casseurs à cagoules aux cotés desquels a manifesté Mme Tondelier ?

Une expression syndicale musclée n’est cependant pas le reflet d’une radicalité politique !

La Coordination Rurale est apartisane et très attachée à son apolitisme : c’est inscrit noir sur blanc dans ses statuts.
« Or, cette étiquette nous est systématiquement attribuée par certains de nos détracteurs qui refusent tout dialogue. Nous ne tolérons pas cette stigmatisation inappropriée.
La CR est un syndicat 100 % AGRICULTEURS depuis plus de 30 ans, avec des élus  tous issus du terrain et ils ont des choses à dire !
Mme Tondelier, SVP, un peu de mesure ! » s’insurge Véronique Le Floc’h, présidente de la Coordination Rurale nationale.

La CR attend le soutien du ministre de l’Agriculture dans ces temps difficiles, avec empathie et compréhension de la colère de tous les paysans.

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