38 % des produits bio consommés en France en 2009 ont dû être importés, selon les chiffres de l’Agence Bio, qui souligne par ailleurs que les prix n’ont pas augmenté l’an passé, alors que la demande a crû de 15 %. Mais que font les agriculteurs français ?

Leurs comptes, peut-être, tout simplement, entre le surcoût des contraintes liées au bio et les prix proposés par la grande distribution, qui représente 45 % de parts de marché dans la vente de produits bio et entend bien continuer à réaliser sur ce segment les fortes marges actuelles. Alors n’y a-t-il pas de salut pour le bio en France en dehors de la vente directe ? La France manque de structures de commercialisation d’envergure, au service des agriculteurs.

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