Suite à des hurlements provoqués en Lozère, il a été constaté l'existence de louveteaux témoignant de la présence d'une meute reproductrice.

C'est historique !  La reproduction est officiellement reconnue comme effective dans ce qui est appelé le « front de colonisation ». C'est un enseignement important pour l'ensemble du territoire car, contrairement à ce qu'affirmait, jusqu'à ce jour, l'Office française de la biodiversité (OFB) et malgré les alertes répétées de la Coordination Rurale, le loup se reproduit bien en dehors de l’arc alpin, dans les fronts de colonisation. Cela démontre que l'estimation de l'effectif de la population lupine est totalement obsolète. Les zones que l'administration définit comme des « fronts de colonisation » où, paradoxalement, le loup ne ferait que passer, le sont provisoirement. Il est pourtant clair qu’elles sont bel et bien vouées à être occupées de manière pérenne par le loup.

Pour Alain Pouget, représentant de la CR au GNL (Groupe national loup) et éleveur en Lozère : « Cette appellation n'a, au final, qu'un seul intérêt : laisser au loup le temps de s'installer durablement. C'est une nouvelle zone à partir de laquelle le loup va pouvoir se propager encore plus loin. Le message du syndicat à ce sujet est simple et sans compromis : la cohabitation avec le loup est impossible ! Il faut restreindre sa présence aux zones sans activité humaine. »

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