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La Coordination Rurale a largement contribué au comité opérationnel Ecophyto 2018. Elle a fait de nombreuses propositions, toujours dans un esprit constructif pour la réussite de ce projet.

Cependant, à l’issue de la présentation du plan du 22 mai, la CR tient à alerter le ministre et les agriculteurs sur le volet formation qui, en l’état actuel des propositions, va braquer les agriculteurs contre l’idée même de ce plan. En effet, l’évaluation prévue des connaissances de l’ensemble des agriculteurs, avec obligation de formation en cas d’échec à cet examen, sera vécue comme une nouvelle brimade infligée à notre profession.

La CR s’est toujours prononcée pour une formation initiale renforcée sur la manipulation et l’utilisation des produits phytosanitaires, afin de mieux préparer les futurs agriculteurs à ce volet technique de leur métier. Elle est très favorable à une offre de formation continue accessible à tous les agriculteurs en exercice. D’ailleurs ceux-ci en sont très demandeurs.  

Mais, vouloir faire subir un contrôle de connaissances ou des formations obligatoires à des gens qui sont reconnus comme ayant le meilleur niveau de technicité au monde et qui ont bien souvent plus de 50 ans, serait une grave erreur d’un point de vue politique.

La CR est hélas la seule organisation syndicale à s’opposer clairement à ce volet formation pour les utilisateurs de produit phytopharmaceutiques qui serait financé par VIVEA, donc par les cotisations des agriculteurs.

La CR dénonce l’attitude de la FNSEA, qui contrôle VIVEA, l’organisme de formation des agriculteurs, et soutient cette obligation de formation, imposant une fois de plus, après la récente obligation des contrôles périodiques de pulvérisateurs, la mise en place d’une nouvelle contrainte pour les paysans aux seuls bénéfices des appareils professionnels…

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