Blé

La directive, qui prévoit les conditions de culture des OGM autorisés (pour l’instant le seul maïs « Monsanto  810 » résistant à la pyrale) n’apporte pas aux agriculteurs les réponses aux questions que leur pose cette nouvelle culture :

  • Comment doivent-ils faire la publicité de leurs cultures auprès de leurs voisins ?
  • Comment sécuriseront-ils leurs champs vis-à-vis des agressions possibles d’opposants aux OGM ?
  • Surtout, qu’en est-il de leur propre responsabilité vis-à-vis des conséquences prévisibles ou imprévisibles que pourraient avoir ces disséminations d’OGM ?
  • Comment ces maïs seront-ils, séparés, commercialisés et surtout valorisés par rapport aux productions de maïs authentique ?

Face à autant d’incertitudes et à l’incohérence qui consiste à légaliser la dissémination volontaire d’Organismes Génétiquement Modifiés, la Coordination Rurale attire l’attention des producteurs de maïs sur les risques que leur font courir ceux qui les incitent à se lancer dans de telles productions, alors que leur environnement juridique n’est absolument pas sécurisé.

La sagesse consiste donc à éviter de tenter cette aventure pour mieux mettre en avant lors de la récolte 2007 les qualités et la fiabilité du maïs « produit de France » afin d’en tirer un profit maximum.

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