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La Coordination Rurale souhaite rappeler pourquoi elle défend le coefficient multiplicateur avec conviction alors que celui-ci vient d’être qualifié de farce et attrape par le représentant de la grande distribution.

La CR estime en effet que le coefficient multiplicateur peut utilement contribuer à restaurer l'éthique commerciale, pervertie par l'hyper concentration de la distribution, et à rendre au commerçant son rôle de lien entre producteur et consommateur.

Les marges arrières sont généralement supportées par les intermédiaires au bénéfice du distributeur. Cette pratique se fait donc au détriment des producteurs, car elle entraîne une véritable « compression » à la baisse des prix payés aux producteurs.

L’encadrement des marges par la mise en œuvre d’un système de coefficient multiplicateur maximum permettrait de corriger les excès du système actuel en permettant à l’ensemble des acteurs de la filière de bénéficier de prix, donc de marges, raisonnables.
Le coefficient multiplicateur maximum est doublement bénéfique pour :

  • les producteurs, car il décourage la course aux bas prix ;
  • les consommateurs, car il limite les marges, donc les prix à la consommation.


La CR tient à rappeler que le cours de la salade est aujourd’hui inférieur à son coût de revient et que le prix payé par le consommateur en grande distribution est jusqu’à 10 fois celui payé au producteur. Il est impossible de justifier une telle différence.

Si le dialogue interprofessionnel intègre en son sein la grande distribution, il n’inclut pour l’instant pas encore la Coordination Rurale. La CR demande une nouvelle fois aux pouvoirs publics de participer activement à Interfel en temps que membre de l’interprofession, afin de mettre en œuvre une réelle pluralité syndicale dans ces organismes.

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