La Coordination Rurale espère que cet atelier basé sur la contractualisation soit l’occasion de planter les bases des prix rémunérateurs aux producteurs au cœur des contrats.
Même s’il est clair, comme la contractualisation obligatoire en production laitière, qu'elle sera vouée à l'échec si elle n’est pas accompagnée par une régulation des productions et un protectionnisme européen.
Néanmoins, certains articles du code rural et du code du commerce seront très certainement toilettés. La CR travaille pour que cela permette l’établissement d’un prix plancher pour le producteur pour lui éviter de vendre à perte !
L'évolution des interprofessions pour qu’elles deviennent un lieu de fixation de prix a été évoquée par la CR et repris par le président d’Interfel ainsi que d’autres acteurs (mais pas par les représentants de la FNSEA).
La CR a également demandé la prise en compte des coûts de production indexés sur la rémunération du travail et du capital ; elle a émis le souhait que les organisations de producteurs non commerciales puissent devenir des OP comme les coops au niveau du droit communautaire et proposé que les agriculteurs puissent adhérer à une OP transversale tout en étant membre d’une OP verticale.
La fin de la réunion fut un débat stérile autour de la répartition de la valeur ajoutée dans les filières, où, bien sûr, aucun maillon situé après les producteurs prétend gagner assez pour être rémunéré…