Compte-rendu de la 4e et dernière réunion de l'atelier 4 (export) des EGA - 27 septembre - Représentant de la CR : Nicolas Jaquet

Les 6 pistes ont été présentées : 1- renforcer la compétitivité et permettre l'adaptation de l'offre française à la demande mondiale 2- développer la culture de l'export dans les entreprises 3- renforcer nos positions dans les négociations commerciales et pénétrer les marchés étrangers 4- accompagner les entreprises à l'export 5- promotion et image France 6- sécurité alimentaire et développement durable.

Deux groupes ont été autoritairement établis. Une fois séparés, on nous a informés que le groupe dans lequel j'avais été désigné traiterait des 3 premières pistes. L’animatrice de FranceAgriMer a instauré un dialogue avec principalement l'AGPB sans daigner me donner la parole. Cela a donné l'impression que tout était prévu à l'avance. La filière céréalière serait-elle en danger ?

Puis, les 2 groupes ont été réunis pour faire la synthèse. Je suis intervenu après le ministère pour qui les filières sensibles l'étaient par rapport à l'emploi. Pour nous, le caractère qui permet de définir le produit sensible c'est le prix des importations. J'ai dit que d'autres ateliers parlaient de prix prédateurs. Je me suis adressé à l'Ania en leur disant qu’ils ne remettaient pas en cause les coûts salariaux et sociaux et qu’ils arrivaient à exporter. Nous les producteurs, nous sommes le premier maillon de la filière et ne recevons pas un salaire mais un prix. « Si vous ne payez pas vos salariés au cours mondial alors vous comprendrez que nos produits doivent être payés à un prix supérieur au cours mondial. » Un représentant des industries de la volaille a reconnu que les importations étaient destructrices. Sur ce point, une prise de conscience depuis la première réunion, du syndicalisme majoritaire et des coops, semblerait avoir eu lieu ; à moins que ce ne soit qu’une mascarade pour ne pas sembler trahir les agriculteurs...

On a ensuite parlé des politiques publiques européennes et personne ne parlait de la PAC. J'ai repris la parole pour dire que l'on ne pouvait pas l'occulter. J'ai repris les propos la veille d’Emmanuel Macron disant que l'espoir était là et que ce qu'attendait la CR des EGA, c'était une bonne argumentation pour changer la PAC. Quelques ONG et la Conf’ ont grogné contre le libre-échange. Le président de l’atelier 4, toujours président de la coopérative Axéréal, leur a lancé : « Vous avez la solution ? ». J'en ai profité pour lui répondre : « oui, c'est l'exception agriculturelle, à l'image de ce que la culture a obtenu. »

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