Le 10 février 2022 avait lieu le deuxième groupe de travail « Formation et orientation » dans le cadre des réunions nationales pour les futurs pacte et loi d’orientation et d’avenir agricoles. L’ONISEP, la région Nouvelle-Aquitaine et le Conservatoire national des arts et métiers sont intervenus avant de laisser place à trois ateliers abordant la thématique de la formation.

La Région Nouvelle-Aquitaine travaille depuis un certain temps sur l’attractivité en agriculture. Au travers d’entretiens qu’elle a réalisé avec de jeunes futurs agriculteurs, elle a relevé que l’information qualitative était jugée provenir en premier lieu de discussion avec des professionnels ou des anciens élèves, puis de visites d’entreprises, et enfin, d’actions de communication. C’est pourquoi la région privilégie la parole des acteurs de terrain et créée un réseau d’ambassadeurs (bénévoles) des métiers allant dans les collèges et organisant des visioconférences.

L’ensemble des participants a, ensuite, été scindé en trois ateliers.

  • Atelier 1 : Attractivité vers la formation initiale L’information est clairsemée et ne parvient pas aux familles, il faut donc élaborer un cadre commun à tous les organismes et toutes les structures qui sont en charge de l’activité. Ce qui fonctionne c’est la parole incarnée. Il s’agit, par ailleurs, de développer une culture générale sur le vivant, notamment auprès des plus petit a travers des expérience concrètes sur l’action de faire pousser ou d’élever des animaux.
  • Atelier 2 : Réorientation vers une formation agricole dans lequel la nécessaire simplification des démarches a été évoquées.
  • Atelier 3 : Formation tout au long de la vie – orientation vers l’agriculture, et notamment la question du financement qui est un frein.

Il a été souligné la nécessité d’une communication positive qui ferait contrepoids aux informations erronées ou à la désinformation. Phénomènes qui sont particulièrement mis en avant. La méconnaissance du panel des formations est évident. À cela se rajoute, l’idée fausse que l'enseignement agricole serait une voie de garage. Combattre les présupposés et acculturer prioritairement les plus jeunes peut s’avérer utile pour relancer les vocations notamment vers les filières de production.

L’ensemble des mesures préconisées va, ne serait-ce que pour être mise en place, prendre plusieurs années. À cela, il faut rajouter la formation effective des apprenants. En admettant que les préconisations de la PLOA ne subissent aucun retard, les premiers effets ne seront pas visibles avant 2030.

Pour la suite Une seconde contribution est attendue pour le 09 mars. La troisième réunion devrait avoir lieu le 30 mars.

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