Face à la propagation du coronavirus, la Coordination rurale demande au Gouvernement d’anticiper le maintien de la production agricole, l’approvisionnement alimentaire et les échanges internationaux.

Si le coronavirus progresse comme c’est le cas en Italie, l’activité va fortement ralentir. Le ministre de l’Économie a récemment annoncé des mesures concernant le chômage partiel et les employeurs agricoles pourront en bénéficier.

Ceci étant, les récoltes d’asperges et de fraises débutent. Le travail nécessaire pour assurer une continuité des activités de production ainsi que le transport des marchandises doivt être suivi.

De l'ensemencement à la récolte, il convient de garantir les soins des plantes et l'assistance et l'alimentation des animaux. Il convient encore de garantir la transformation et les livraisons pour la distribution commerciale.

Par ailleurs, et bien que les volumes d’échanges restent plutôt limités au niveau mondial, des effets se font sentir sur les cotations, impactant d’ores et déjà les agriculteurs.

L'élevage allaitant français est fortement dépendant des échanges d'animaux maigres avec nos partenaires italiens. Déjà, les effets des restrictions prises par le Gouvernement italien sont notables et les prix des broutards baissent significativement. Il n'est pas concevable de laisser des éleveurs dans l'impossibilité de commercialiser leurs animaux ou d'être dans l’obligation de les brader.

La Coordination Rurale a demandé à rencontrer le ministre de l'Agriculture à ce sujet.

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