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Les blocages de centrales d’achat et de grandes surfaces par certains agriculteurs ne sont pas sans conséquences sur leurs collègues.

En effet, depuis 2 jours, les achats de fruits et légumes par les centrales d’achat sont suspendus. Les Marchés d’Intérêt National (MIN) comme les organisations de producteurs sont engorgés de produits périssables. La campagne de la cerise a été désastreuse, avec un prix payé au producteur en dessous des coûts de production. Désormais, celles de l’abricot et la pêche sont compromises.

Un syndicat mobilise les agriculteurs suite aux accords de l’interprofession laitière. Pourtant, c’est bien lui qui a négocié et accepté ces accords. Il doit donc en porter la responsabilité. Depuis un an, la Coordination Rurale a proposé un dialogue européen intersyndical, pour trouver ensemble une solution aux problèmes laitiers. Ce syndicat n’a pas répondu et a préféré la cogestion avec les pouvoirs publics pour un résultat catastrophique, puisque les producteurs de lait vendent à perte.

Par ses actions depuis plusieurs années, le syndicalisme cogestionnaire a entraîné l’agriculture française dans sa situation actuelle. Ces blocages sont une réelle démonstration d’incapacité et d’immaturité. Les problèmes des agriculteurs ne sont pas tous dus à la grande distribution et la stigmatiser est malhonnête lorsqu’on prétend représenter seul tous les producteurs dans les interprofessions et les négociations.

Les agriculteurs en paient aujourd’hui les pots cassés. Il est temps d’arrêter ces blocages destructeurs. La seule solution efficace est bien une nouvelle PAC durable, maîtrisant les productions et basée sur des prix justes et rémunérateurs.

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