Du 7 au 29 juillet, retrouvez sur notre site Internet une série de 21 articles (un par étape du Tour de France) sur les conséquences des accords de libre-échange sur l'agriculture française et européenne. Aujourd'hui, 19e étape entre Lourdes (65) et Laruns (64), et donc 19e article.
Des pratiques ancestrales en danger
L'Europe, et la France en particulier, abrite des pratiques agricoles ancestrales qui ne peuvent être compétitives dans la guerre mondiale des prix. Ces pratiques, loin d’être dépassées, s’insèrent dans une culture et une histoire.
Au premier rang de ces pratiques, le pastoralisme risque de totalement disparaître. Cette pratique est essentielle pour le maintien du dynamisme et du tourisme dans les zones montagneuses. Cependant, elle est extrêmement fragile sur le plan économique.
Compenser les dégâts du libre-échange par des aides publiques ?
Alors bien sûr, les pouvoirs publics peuvent créer des aides publiques pour maintenir ces agriculteurs sous perfusion. Mais est-ce au contribuable de payer les erreurs politiques ? Surtout quand protéger notre agriculture des importations est un moyen simple et efficace pour sauvegarder notre patrimoine et la qualité de notre alimentation...
