Du 7 au 29 juillet, retrouvez sur notre site Internet une série de 21 articles (un par étape du Tour de France) sur les conséquences des accords de libre-échange sur l'agriculture française et européenne. Aujourd'hui, 12e étape entre Bourg-Saint-Maurice (73) et L'Alpe-d'Huez (38), et donc 12e article.

Le bien-être animal incompatible avec le libre-échange ?

 

Importer des viandes en provenance de pays extérieurs à l’Union européenne revient à cautionner des systèmes dans lesquels les règles du bien-être animal sont quasiment inexistantes. Les animaux sont entassés dans des exploitations géantes, la plupart du temps hors-sols. En outre, ils sont parfois gavés d’hormones et de farines animales, et le suivi vétérinaire laisse à désirer.

Un élevage européen exemplaire

Premièrement, les éleveurs vivent au quotidien avec les animaux. Dans des fermes familiales comme en France, ils entretiennent une relation familière avec leur troupeau et peuvent faire un suivi très précis de la moindre dégradation de ses conditions de vie. De plus, ils ont lourdement investis pour construire des bâtiments aérés et sains, adaptés aux comportements naturels des animaux. Premiers experts du bien-être animal, les éleveurs veillent chaque jour à leur santé et leur alimentation.

Des règles strictes encadrent par ailleurs le transport des animaux : limitation des temps de trajets, abreuvement, alimentation, etc. Enfin, les règles qui encadrent les conditions d’abattage ne cessent d’évoluer. Le personnel est formé pour manipuler les animaux sans violence et les services de l’État y assurent une surveillance quotidienne. Si les abus existent, ils restent extrêmement rares et sont bien moins nombreux que ce que leur portée médiatique peut susciter.

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