La viticulture, production principale dans le département du Vaucluse, est un enjeu important. Cependant, différents soucis viennent perturber le bon fonctionnement des exploitations : maladies, interdiction des produits phytosanitaires, commercialisation...

Maladies du bois : problématique majeure de la filière viticole française

Les maladies du bois sont une problématique majeure pour la viticulture française et devraient être traitées en priorité ! Elles causent l’improductivité de plus de 13 % du vignoble français, soit une perte de 1,5 milliard d’euros par an ! L’État français doit investir davantage dans la recherche afin d’apporter de vraies solutions à ce fléau.

Relancer la pépinière Française

Depuis plusieurs années, les pépiniéristes français peinent à satisfaire la demande en plants, particulièrement soutenue du fait de plans collectifs de restructuration et des maladies. La Coordination Rurale demande la mise en place de parcs régionaux de vignes-mères (production de greffons et porte-greffes) en dehors des zones viticoles, lesquelles sont indemnes de maladies, ainsi qu’une diminution des délais pour obtenir les agréments.

Stop à la disparition des produits phytosanitaires !

Les produits phytosanitaires sont nécessaires à la santé des végétaux. Il est donc indispensable de maintenir leur utilisation et leur diversité. La réduction du nombre de molécules est problématique vis-à-vis de la résistance des végétaux et de la concentration dans les sols. Nous militons en outre pour des AMM délivrées au niveau communautaire et non plus au niveau national afin d’éviter la distorsion de concurrence.

Instauration d’une TVA sociale

La viticulture est le deuxième financeur de la MSA derrière les grandes cultures. La CR 84 propose depuis plusieurs années l’instauration d’une TVA sociale qui serait calculée sur le montant « hors taxe » des produits et favoriserait la compétitivité prix des vins français sur le marché national et à l’exportation.

Vers un changement de calcul de l’Indice de fréquence des traitements (IFT)

Le calcul des IFT prend encore en compte les traitements obligatoires, comme ceux contre la flavescence dorée. Le caractère obligatoire de ces traitements empêche par conséquent toute réduction ou suppression. Dès lors, puisqu’ils ne sont pas de la volonté des viticulteurs, pourquoi les prendre en compte dans le calcul des IFT ?

Urbanisme : jusqu’où reculerons-nous ?

Les réglementations sur les Zones non traitées (ZNT) sont nécessaires pour préserver la santé des populations. Elles sont toutefois incompatibles avec l’urbanisation actuelle. Des maisons, des quartiers se construisent autour de nos vignes et ce serait à nous de reculer ? La CR 84 demande que la ZNT et les haies soient de la responsabilité des lotisseurs. L’urbanisme est de plus en plus inadapté à l’agriculture et limite les voies de circulation pour les engins agricoles.

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