Le 13 novembre, M. Manoury a rencontré la conseillère agricole de F. Hollande au nom de la section viande de la CR, pour prolonger les débats initiés en septembre dernier.
Les échanges constructifs ont porté sur la PAC et l'exportation d'animaux vivants, avec la présence à nos côtés d'un exportateur de bestiaux.
L'export est une piste intéressante lorsque le marché intérieur est saturé, mais nécessite un soutien politique pour négocier avec les pays demandeurs. Bien entendu, les abatteurs et Coop de France, qui préfèrent l'expédition de carcasse ou de viande, brandissent la menace de pertes d'emplois dans leurs structures. Mais le but de la CR n'est pas de priver les transformateurs de matière première, mais de stabiliser le marché et d'équilibrer le rapport de force, à travers une exportation d'animaux finis, bien gérée et planifiée. Nos outils d'abattage se sont concentrés à outrance, sans lien avec la production, et ce n'est pas aux producteurs d'en payer toujours le prix.
