La section a été présente tout au long de l’année auprès de ses adhérents lors de différents sujets marquants : l’épisode de gel qui a eu de lourdes conséquences sur la production, les procédures de francisation de fruits et légumes, le plan pollinisateurs et l’arrêté abeilles, etc.

La francisation de kiwis

En effet, pour la 4e fois et sous l’impulsion de la section, la CR s’est portée partie civile dans une affaire de francisation de kiwis. Le préjudice causé aux producteurs français est important, et l’objectif de l’ensemble des parties civiles est de mettre fin à ces agissements, conformément aux missions définies dans leur objet. D’autres affaires pourraient voir le jour comme cela a été le cas dans les Bouches-du-Rhône au cours de l’été avec la francisation de légumes.

Lien vers l'article.  

La contractualisation obligatoire pour les fruits et légumes

Par ailleurs, le projet de loi du député Grégory Besson-Moreau remet en discussion la contractualisation obligatoire pour les fruits et légumes. Pour la CR, le message a toujours été clair : la contractualisation obligatoire n’est pas adaptée au secteur des fruits et légumes frais. Les produits sont périssables et les aléas climatiques et sanitaires trop fréquents influent sur la politique des marchés.

Lien vers l'article.  

Le gel au printemps

Enfin, suite à l’important épisode de gel qui a touché la France au printemps, la CR a demandé la mise en place de toutes les mesures fiscales possibles : exonération de la Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB), année blanche (report des annuités en fin de plan), report et exonération des cotisations MSA, prise en charge des intérêts, etc.

Lien vers l'article.  

Le plan pollinisateurs et l’arrêté « abeille »

Le plan pollinisateurs, et plus particulièrement l’arrêté abeilles, tel qu’il est rédigé, aura des conséquences dramatiques pour les agriculteurs et plus particulièrement les producteurs de fruits et légumes. La CR s’est donc mobilisée dès le début pour dénoncer les contraintes comme le travail de nuit, mais aussi le risque de disparition de certains produits phytosanitaires. La disparition des pollinisateurs a pour origine une multitude de facteurs dont les différentes interactions ne sont pas toutes connues. Malheureusement, trouver des solutions nécessite du temps, des moyens et une réelle volonté de résoudre les crises, alors que désigner un coupable est toujours plus simple. Lorsque la problématique de départ concerne l’environnement, il existe, en France, un coupable tout désigné : l’agriculteur. C’est dans cette mesure que le plan pollinisateurs fait peser sur l’agriculture la majorité des contraintes ayant théoriquement pour but de protéger les pollinisateurs. Mais les potentielles disparitions d’agriculteurs ne tracassent en rien les administrations en charge du projet ; un dédain qui prouve le caractère politico-écolo de la mesure. En faisant disparaître les agriculteurs et notamment les arboriculteurs c’est une partie des ressources mellifère nécessaires aux abeilles et aux pollinisateurs qui vont disparaître. Tel qu’il est rédigé, cet arrêté va entraîner une chute importante de la production française au détriment des importations. La CR s’est d’ailleurs mobilisée le 5 octobre à l’Assemblée nationale à Paris pour alerter les députés et les consommateurs sur les conséquences qui nous concernent tous. Une délégation s’est même rendue au ministère de la Transition écologique pour remettre une gerbe de fleurs à Barbara Pompili symbolisant la disparition des agriculteurs.

Lien vers la page dédiée.

Dans la même catégorie

Fruits et Légumes
Fruits et Légumes
Économie
Fruits et Légumes