Lors de l’AG de l’interprofession Val’hor, les participants se sont étonnés de la résilience et de la capacité d’adaptation de la filière horticole. Contraints de fermer leurs portes, les professionnels ont malgré tout fait face avec les moyens qui étaient les leurs. L’UNIPHOR, la Coordination Rurale et l’ensemble des syndicats n’ont pas ménagé leurs efforts en ce sens. Au final, le Ministère a pris de plein fouet (via les élus de la République, que nous remercions au passage), les craintes et la colère de toute une filière.

Certains épisodes évoqués lors de l’AG, ou effleurés, restent des énigmes à l’image de la réouverture anticipée des jardineries, qui a certes sauvé le secteur mais dont on ignore la provenance des approvisionnements pour cette période. Ou encore, l’aide d’urgence qui tarde tant et tant, qu’elle finira par être versée à ceux qui n’en n’ont pas ou plus besoin.

Quoi qu’il en soit les bilans existent déjà et l’énumération des conclusions est sans appel. Dix pour cent des producteurs seront sur la sellette d’ici la fin de l’année et un nombre bien plus important encore de fleuristes.

Dans cette perspective il nous semble impératif de changer de modèle. Un changement qui pour une fois ne devra pas être payé par les plus petits au seul profit des grandes entreprises de la filière. L’UNIPHOR et la CR ont de nouveau évoqué la nécessité de revoir le mode de perception de la cotisation Val’hor. Les débats devraient s’engager d’ici un mois.

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