Lors de la 1ère session de mise en place de la nouvelle équipe d’élus, l’hypocrisie s’invite.


En effet, à la question posée par la CR, puis renouvelée par la confédération, qui demande sous quelle forme d’ouverture Mr Ferey  fait allusion depuis deux semaines dans les différents journaux. La réponse est d’abord évasive en parlant d’un bureau élargit, pour finalement :

Mr Ferey dévoile enfin ses pensées : NON ? IL N’Y AURA PAS D’OUVERTURE A AUCUN SYNDICAT DIT MINORITAIRE. (Mes copains d’abord !!!)

Fort de dire que le vote démocratique leur donne tous les pouvoirs. (Alors qu’un agriculteur sur deux n’a pas voté !!!) Tout en excluant 74% d’éleveurs désabusés et écœurés par la politique menée par la FNSEA

Mr Ferey et ses acolytes (pantins) excluent totalement de la chambre et de son bureau prés de 50 % des votants qui se sont exprimés  et votés pour la coordination rurale et la confédération paysanne.
Monsieur le Préfet, Adolph Colrat, ne peut que féliciter l’élection du nouveau président élu par une « démocratie » bafouée par une proportionnalité des voix exprimées non respectées.

Chacun des élus de la CR se porte tout de même candidat malgré le refus adverse.

Un élu confédération paysanne n’a d’ailleurs pas souhaité rester l’après-midi, sentant que les élus minoritaires n’avaient rien à faire dans cette chambre d’agriculture.

Finalement et par obligation statutaire Mr Ferey a proposé un poste pour une commission d’orientation d’élevage (race bovine) ou deux places étaient proposées aux minoritaires.

La confédération paysanne l’a refusé et le grand pontife s’est empressé de positionner un de ses collègues.

L’élu CR s’est maintenu et s’est fait élire.

Ce vote clôtura cette cession.

Conclusion :

Les minoritaires au sein de la chambre n’auront aucune place. Seul la CDOA ou se joue les orientations et structures seront une ouverture par obligations aux minoritaires.

Yannick Bodin
Président CR Manche

« Au rendez-vous de la chambre d’agriculture
Y avait pas souvent d’ouverture
Quand l'un d'entre eux la réclamait
Finalement, c’était la fermeture. »
Aux souvenirs de Georges Brassens

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