Début juillet, Max Bauer, Vice-Président de la Coordination Rurale Provence Alpes Côte d'Azur et Président de la Coordination Rurale du Var et de l'UNIPHOR, s'est entretenu longuement avec le Directeur et la chef de service de la DRAAF. Les échanges sur les divers dossiers et filières se sont révélés positifs sur les différents points abordés. Le directeur a été à l'écoute de nos propositions.

 

La Charançon rouge du palmier

En mars dernier, un arrêté ministériel modifiant l’arrêté du 21 juillet 2010 a permis de traiter les palmiers en endothérapie avec une nouvelle molécule jusqu'au 30 juin. Cependant, 3 mois pour traiter tous les palmiers de la région n'ont pas été suffisant, surtout lorsque c'est la firme qui fixe le prix de l'application et le choix de ces applicateurs.

La stratégie imposée par la firme entraîne une distorsion de concurrence entre les professionnels des espaces verts tant privés que publics. Le directeur a pris acte du problème.

 

Le maraîchage varois

Suite à une erreur administrative, il y a eu un retrait immédiat d'une molécule indispensable pour la culture du céleri. Le directeur a affirmé que depuis le début de l'année 2014, tout est mis en œuvre pour ré-autoriser l'utilisation de cette molécule.

Max Bauer en a profité pour demander si les producteurs subissant ce type d'incohérences, pouvait prétendre à des compensations. Le directeur a répondu que rien n'était prévu à ce sujet.

 

L'horticulture varoise

Le Président a fait part d'une situation très grave sur la fleur coupée subissant diverses distorsions de concurrence. La situation économique de certaines exploitations risque d'accélérer leur disparition entraînant des pertes d'emploi et fragiliser l'avenir économique du marché aux fleurs d'Hyères.

 

L'irrigation dans les Hautes Alpes

Les mesures de restriction de l'eau empêchent les agriculteurs situés dans les hauteurs d'irriguer leur production. Ceci a pour conséquence une perte évidente de rendement.

Le Directeur a répondu qu'il ne voulait pas créer de difficultés aux agriculteurs notamment parce que les vergers ont un intérêt sur la biodiversité. La CR remettra les propositions lors du rendez-vous avec le Préfet de région.

 

Les dégâts de gibier et le loup

Max Bauer a interpellé le Directeur sur le fait que le pastoralisme et le loup ne sont pas compatibles et que les dégâts de sangliers, surtout en viticulture, sont considérables. La situation devient très tendue. Les agriculteurs subissant ces pertes sont à bout. Il serait temps d'apporter une solution avant que l'irréparable soit commis.

 

 

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