Le mois de janvier a été celui des rencontres ministérielles pour la Coordination Rurale du Tarn. En effet, jeudi 27 un rendez-vous avec le secrétaire d'État aux retraités Laurent Pietraszewki a eu lieu sur la commune de Montans. Xavier Palous a pu rappeler la position de notre syndicat sur les retraites des agriculteurs. Le secrétaire d'État aux Retraites (au centre dossier à la main). Il a insisté sur le fait qu'encore une fois, le calcul de retraite pour les agriculteurs est fait sur le revenu de l'exploitation et aussi de l'investissement, mais non pas le revenu du travail ! De plus, aujourd'hui plus de 20 % des jeunes qui s'installent abandonnent dans les cinq premières années et 40 % n'arrivent pas au bout de leur carrière. Des chiffres qui rappellent la difficulté de se lancer dans cette profession. « La cotisation retraite commence en début de carrière. Les jeunes n'ont pas de perspective intéressante dans le métier » rappelle Xavier Palous. « Ce qui porte atteinte à la vie de la ruralité : l'école, les petits commerces, les métiers d'artisans etc. Pas de ruralité sans paysans. » Il y a une chute de l'installation de 6,7 % cette année, chiffre qui ne baisse pas sur le long terme. « Un chef d'exploitation devrait avoir une retraite identique à celle d'un salarié agricole. Il prend des risques au quotidien, n'a pas de week-end ni de jour férié. » Le gouvernement avance le chiffre d'une retraite de 1035 €. Mais on parle d'un chiffre brut, dont il faut soustraire 4,3 % de retenues sur la première tranche, 7,4 % pour la seconde et 9,1 % pour la troisième. En définitive on s'approche plus d'une retraite à 940 €, alors que la moyenne en France est de 1472 euros. Une bonne nouvelle durant la rencontre : les retraites des conjoints passeront de 550 à 700 euros en moyenne. Concernant ce point, la CR du Tarn a demandé que la CSG ne soit pas appliquée sur cette base.  

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