Samedi 19 décembre, la Coordination Rurale de Seine-et-Marne a répondu à l’appel de diverses organisations européennes à allumer des feux de détresse pour interpeller les élus sur les problèmes posés par la prédation subie par les éleveurs.

Pour les éleveurs, c’est la double peine : non seulement les troupeaux sont attaqués et ils se voient imposer un sur-empilement de moyens de protection, tous plus inefficaces les uns que les autres. Ce n’est pas acceptable que le développement des grands prédateurs se fasse sur le dos de l’élevage. Faute de pouvoir défendre leurs animaux, les éleveurs ont l’impression que leurs troupeaux ne constituent que des garde-manger permettant la prolifération des populations de grands prédateurs.

De plus, en France, la population de loup croît de 30 % par an hors prélèvements. Et si les efforts pour le maintien de la population sont certes à poursuivre - il ne s’agit pas d’éradiquer le loup - , pour la Coordination Rurale, son statut d’espèce strictement protégée ne se justifie plus. C’est pourquoi, afin de permettre une gestion active du loup, la CR demande la révision des annexes de la Convention de Berne de 1979 et de la Directive Habitats, pour modifier le classement du loup et le faire passer du statut d’espèce strictement protégée à celui d’espèce protégée.

Ce sont ainsi une trentaine d'adhérents de la CR77 qui ont participé à cette action à travers le département pour afficher leur soutien aux éleveurs et dans l'espoir que cela permette d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur ce fléau !

   

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