Le communiqué faisant la suite à la manifestation du 13 février 2014 indique que les positions de la Coordination Rurale dérangent les vérités d’EELV sur les points suivants :

-La reconquête de la qualité des eaux
-La norme des 50 mlg/litre
-L’agriculture biologique

La qualité des eaux ne dépend pas exclusivement de l’agriculture, les agriculteurs eux aussi comme citoyens et consommateurs déplorent que les eaux soient un vecteur d’évacuation de trop de déchets en général et de nos déchets organiques (villes) en particulier.



Rappelons que l’objet de la manifestation était la 5éme directive nitrates.

Régulièrement des colloques sur les nitrates ont lieu en France et aux Etats Unis, Prix Nobel de médecine, chercheurs et médecins de renommées internationales dénoncent la diabolisation des nitrates et au contraire les utilisent à des fins thérapeutiques.

A titre d’exemples simples attestant l’innocuité des nitrates, citons l’utilisation de plus en plus fréquente du jus de betterave (1100 mg/Kg) par les sportifs,  sachons que les végétariens sont de plus grands consommateurs de nitrates que les omnivores.

Le nitrate étant essentiel à notre santé, la Coordination rurale dénonce à son tour la norme des 50 mlg/litre qui s’avère inutile et coûteuse. Les sommes inutilement dépensées serait mieux employées dans  la prévention des médicaments dans les eaux usées

Rappelons que l’agriculture biologique utilise  les nitrates (3 kl de N pour 100 kg de blé)
Éloigné de toutes agricultures, au cœur d' une forêt de 400 ha dans la Vienne , il a été relevé des taux naturels de nitrates dans le sol atteignant 111 kg par Ha.

A la Coordination rurale nous bénéficions des transferts de connaissance entre agriculteurs TCS (non labour, réduction de doses et bas volume),  bio et conventionnels, ces  agricultures sont complémentaires et ne s’inscrivent pas en opposition comme le souhaiterait certains environnementalistes plus soucieux de leur fond de commerce que de la réalité du terrain qu’ils se gardent bien de pratiquer.

La Coordination Rurale déplore, a la fois, une perte de libre arbitre des agriculteurs due a une administration de plus en plus tentaculaire et robotisée,  la restructuration permanente de l’agriculture, la cible facile dont elle est l’objet. Les conséquences  dramatiques sont la diminution incessante du nombre d’agriculteurs (1.800.000 en 1970, 360.000 en 2013), un découragement évident et le taux de suicide le plus élevé.

 
Jean-René Gouron

 

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