Dernièrement avait lieu à la salle d’animation de Graissac une réunion d’information sur le fonctionnement d’un abattoir mobile et l’étude d’une salle de découpe sur l’Aubrac pour accompagner le développement du circuit court ou vente directe. Cette réunion était à l’initiative de Noël Entraygues de la CR12.

80% des animaux de l’Aubrac destinés à la viande sont abattus à l’extérieur et parallèlement 80% des animaux abattus sur l’Aubrac proviennent de l’extérieur .

Au niveau national 10% de génisses ou vaches allaitantes sont commercialisées en vente directe ou circuits courts et les perspectives de développement sont encourageantes.

Devant une assistance nombreuse et attentive Émilie JEANNIN, agricultrice bovin en Côte-d’Or et membre Interbev responsable national projet abattoir mobile et Jacques ALVERHNE conseiller technique sur les dossiers d’abattoirs de proximités et mobiles sont venus apporter leurs connaissances sur le sujet.

Ainsi, il a été rappelé que l’abattoir de Sainte-Geneviève a fait l’objet, en 2002, de 3 millions de subventions et qui selon la presse de l’époque devait « porter son activité à 10 000 ou 12 000 tonnes par an, faire place aux filières de qualité. L’entreprise millavoise s’appuiera sur l’image véhiculée par l’Aubrac et la servira activement ».

Qu’en reste t-il aujourd’hui ? Le site d’abattage a fermé et si les produits issus de l’usine de transformation ne correspondent pas à l’image de l’Aubrac ce sont 150 emplois en jeu pour la région.

Mme JEANNIN a présenté les techniques, les coûts et l’avantage de l’abattoir mobile qui peut être une alternative à la disparition des abattoirs de proximités et parallèlement Jacques ALVERNHE a présenté une autre évolution que sont les caissons d’abattage .

Quels que soient les principes retenus, tous permettent un service de proximité, une meilleure qualité de viande, grâce notamment à la disparition du stress lié au transport et une prise en compte des préoccupations du bien-être de l’animal en abattoir, sujet très sensible auprès de la société civile.

Création d’une salle de découpe locale

On observe de plus en plus d’éleveurs de l’Aubrac s’orienter vers la vente directe : s’il existe plusieurs sites de découpe dans le département, la présence d’un atelier de découpe sur l’ Aubrac devient incontournable.

À l’issue de la réunion une quinzaine d’éleveurs ce sont inscrits pour participer à un groupe de réflexion et de propositions. Une prochaine réunion plus technique sera organisée dans les futures semaines.

Vincent ALAZARD, Maire de Laguiole et conseiller Départemental et Jean VALADIER, Maire d’Argence en Aubrac, tous deux membres de la Communauté des communes se sont engagés pour que l’initiative de la soirée soit intégrée à l’étude menée dans le cadre de l’abattoir.

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