La Coordination Rurale des Pyrénées Orientales a rencontré, Monsieur Ramet, directeur des services techniques de la MSA le mardi 8 juillet pour faire le point sur des difficultés rencontrées par les agriculteurs du département.

 

Un tour d'horizon des différents dossiers


    La CR66 a souhaité connaître le taux d'agriculteurs qui ne peuvent pas régler leurs cotisations. Selon LA MSA, moins de 10% des agriculteurs ne seraient pas à jour en temps et heure. Dans ces 10 % sont donc inclus les agriculteurs qui font la demande d'échéanciers. La CR66 est surprise de ce chiffre qui semble bien peu élevé face aux difficultés rencontrées par l’agriculture catalane...

    En ce qui concerne les retraites, le montant alloué aux anciens agriculteurs est très faible. Les agriculteurs n'ont pas le sentiment d'être défendus par les élus de la MSA. Les retraites de réversion sont également faibles en milieu agricole. Pour la MSA, si le système actuel est supprimé les agriculteurs passeraient au système RSI qui ne leur sera pas plus favorable.

    La CR66 indique que les appels de cotisations trimestriels provisionnels sont parfois élevés et déconnectés de la réalité pour certaines exploitations. Et quelques agriculteurs n'ont pas réussi à se faire rembourser les trop versés. La MSA précise que les chiffres sont basés sur des statistiques nationales, il est possible de se retourner vers la MSA pour modifier cela.

    La CR66 constate une concurrence de plus en plus forte en vente directe de la part de nouveaux vendeurs qui ne sont pas toujours dans la légalité. La CR66 demande à la MSA une meilleure défense des intérêts des agriculteurs cotisants.

    En ce qui concerne le RSA agricole, la CR66 constate quelques blocages. En effet la MSA instruit les dossiers mais ne décide pas, c’est le Conseil Général qui gère ensuite les dossiers. Dans les Pyrénées Orientales, 1 personne sur 4 touche le RSA. La CR66 se demande s'il ne serait pas intéressant que le Conseil Général gère directement tous les dossiers sans passer par la MSA ?

    Les agriculteurs au bénéfice forfaitaire qui ont arrachés, voient leurs terres inscrites en polyculture, et font face à une imposition supérieure. Ceci n'est pas du ressort de la MSA, les agriculteurs doivent se tourner vers les impôts.



Cette rencontre a permis d'instaurer un dialogue qu'il est parfois difficile d'avoir avec une MSA de plus en plus déconnectée du terrain. La CR66 suivra de près les dossiers, la MSA étant plus réceptive à la veille des élections de ses délégués cantonaux.

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