Jeudi 26 juillet, Éric Préchacq, président de la Coordination Rurale des Hautes-Pyrénées, s'est entretenu avec Emmanuel Macron dans le cadre de la rencontre intersyndicale organisée par la Préfecture à la mairie de Campan. Les discussions se sont centrées sur le prochain projet de réintroduction d'ours dans les Pyrénées et sur les zones défavorisées simples (problématique de l'ICHN).
Dans un premier temps, Éric Préchacq a rappelé l'importance majeure du pastoralisme dans nos montagnes, avant d'affirmer que la réintroduction de l'ours était tout simplement inenvisageable au vu de ses conséquences (érosion de la profession, fermeture des milieux, etc.). Il en est de même pour le loup.
La Coordination Rurale est ensuite intervenue sur l'ICHN. Il est inconcevable de laisser sur le carreau toutes les communes sortantes. "Face à la situation actuelle de la profession, nous devons tout faire pour sauver ces communes sur lesquelles, ne l'oublions pas, des hommes et des femmes travaillent d'arrache-pied pour faire perdurer leurs exploitations. S'il n'y a plus de budget au Ministère de l'agriculture pour sauver l'ICHN, alors le Ministère de l'écologie doit prendre le relai ! Les externalités positives que procure l'agriculture doivent être prises en considération !" argumente Éric Préchacq.
A la sortie du rendez-vous, bien que le sentiment d'avoir été écouté était prépondérant, il n'en demeure pas moins que la CR 65 surveillera de très près ces deux points.
