Samedi 15 septembre 2018, la Coordination Rurale des Hautes-Pyrénées a été le seul syndicat de l'ensemble de la chaîne Pyrénéenne à répondre à l'appel de l'USAPR (Union pour la Sauvegarde des Activités Pastorales et Rurales) pour conduire une action dans le but d'attirer l'attention sur la détresse des territoires soumis à la prédation des loups et l'inquiétude de ceux susceptibles de l'être.

Ainsi, samedi soir, dans trois villages différents, la Coordination Rurale a allumé des bougies de la solidarité. « Même si nous ne sommes pas encore concernés par les attaques de loups, nous sommes concernés par celles de l'ours. Aussi, il est de notre devoir en tant qu'éleveurs d'être solidaires avec nos confrères et amis. Nous sommes tous dans le même panier et, sans mauvais jeu de mots, ce n'est pas lorsque le loup est entré dans la bergerie qu'il faut fermer la porte ! » souligne Éric Préchacq, président de la CR 65, pour qui il était inconcevable de ne pas participer à cette action.

Dans les Hautes-Pyrénées, c'est surtout l'ours qui inquiète et particulièrement la certaine réintroduction de deux ourses Slovènes prévue pour cet automne. Le déplacement de François de Rugy en terres Béarnaises devrait sceller la décision finale. L'ours, tout comme le loup, sont de grands prédateurs. Face à eux, les troupeaux, et contrairement à ce que l'on pense même ceux qui sont gardés, sont particulièrement vulnérables. Si les populations ne sont pas régulées, le schéma Slovène d'une démographie exponentielle de plantigrades risque de se reproduire et réduira le pastoralisme français comme peau de chagrin.

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