La section viande de la CR a intégré Interbev en Septembre 2014. Après 6 mois de participation dans différentes sections et commissions, il nous faut hélas constater que les positions restent trop souvent bloquées malgré des débats qui se veulent constructifs. La faute à qui ? La toute puissante FNB et ses partenaires dont l'attitude lasse tous les autres acteurs.



5 Sections, 5 présidents FD

Les statuts et l'organisation d'Interbev laissent tous les pouvoirs aux syndicats spécialisés de la FNSEA qui ont ainsi pu accaparer tous les postes de présidents de section. Il est facile alors de bien comprendre la frustration des autres membres d'Interbev. Représentant elle aussi des éleveurs, la section viande de la CR devrait se réjouir de voir la production si bien implantée dans les instances décisionnaires d'Interbev. Malheureusement l'attitude de la FNB et consort est tellement peu constructive que rien ne peut émerger. L'attitude de blocage ne bénéficie pas à la filière et encore moins aux producteurs qui demeurent dans une situation difficile.



Plus de démocratie, c'est urgent

Les différentes organisations composant Interbev font preuve d'ouverture pour proposer des solutions communes dans l’intérêt de toute la filière. Elles se heurtent systématiquement à la surdité des représentants FNSEA qui ne cherchent rien d'autre que d'imposer leurs solutions pré-conçues. Si l'interprofession veut être un lieu d'échange et une force de proposition, elle doit quitter cet immobilisme imposé par son fonctionnement monopolistique.



Place aux jeunes

Dans un premier temps, la section viande de la CR propose de laisser une véritable place au syndicat des Jeunes Agriculteurs. Dans l'intérêt d'Interbev, et donc de toute la filière les JA devraient siéger à part entière, et non sous la tutelle de la FNSEA. Cela permettrait d'une part d'apporter une vision d'avenir et d'autre part de mettre un peu plus de pluralisme dans les débats, d'autant plus si la Confédération Paysanne fait valoir son droit à siéger.



Interbev ne doit pas rester le jouet de la FNB et encore moins un outil de financement syndical à travers les CVO payées par les éleveurs.









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